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Compote aux épices
20 janvier 2010

Le voyage en Amérique (suite)

ARCHITECTURES

Bon, avant de vous amener tout de suite à New York avec moi, on va faire encore un peu de surplace à Harford City. Ici donc, sur cette commune qui s’étale volontiers, il y a avant tout ce que nous appellerions une vaste zone résidentielle constituée d’une succession de maisons en bois (recouvertes de bois j’imagine) toutes du même style et pourtant toutes différentes. Il s’agit de l’habitat conventionnel de la classe moyenne. C’est joli, c’est coloré, une multitude de couleurs allant du pastel au plus foncé, c’est c DSC04992aoquet et cela donne envie de pousser la porte pour entrer.


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Au dessus de tout cela, flotte de temps en temps un clocher italianisant du plus bel effet. DSC05218a

On ne se lasse pas de les regarder ces maisons, éparpillées dans leur champ de neige, discrètement décorées pour Noël (il semblerait que la mode du tout lumière soit passée !...).

Par contre, lorsque l’on va « downtown » on entre dans un tout autre univers. Curieusement, au milieu des tours toutes de verre et de chrome, certains bâtiments ont l’air de maquette en carton-pâte, de façade postiche.

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Nous voilà embarquées pour le grand voyage, celui pour croquer la Grosse Pomme… Et on y

entre comme ça.

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New York, que vous y soyez allé ou pas, vous la connaissez cette ville et vous avez raison de le penser. Il n’y a pas un endroit au monde qui ressemble plus aux photos qu’il a suscitées. Aucune surprise, tout est comme sur l’album d’images, comme dans les films.

Difficile dans ce cas d’avoir envie d’appuyer sur le déclencheur !

Vous les visualisez les gratte-ciel ? Ben oui, ils sont tous là, ils vous entourent, ils vous écrasent un peu, ils vous donnent le tournis, gare de ne pas tomber à force d’avoir le nez en l’air, ils vous tiennent chaud même, comme une houppelande, c’est ça, j’ai trouvé, New York, en hiver, c’est une houppelande enveloppante d’édifices serrés qui vous enveloppe de rues en avenues et ne desserre jamais son étreinte. Voilà. DSC05064a



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Alors ? Circulez, y’a rien à voir ?

Et bien non ! D’abord on est toujours content, ému, excité par l’in vivo. C’est comme l’amour, il vaut mieux le vivre que de le regarder en carte postale. Les buildings, mêmes les archi-connus, ils vous épatent, ils vous ébranlent, ils ont l’air impassibles, que nenni, ils bougent avec vous, ils dansent dans la ville, ils jouent à cache-cache avec les visiteurs candides, ils sont comme autant de grandes sucettes aux goûts différents et on a envie de tous les choisir.

Bon, mais ça presse, il faut faire ceci et puis cela, on n’est pas venu pour rigoler, non mais !

Alors les photos, on les fait quand on peut, dans l’essoufflement, sans demander son reste. En voici quelques unes, un peu moins iconiques mais qui me plaisent aussi.  DSC05063a

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Et puis on ne résiste pas à quelques façades avec leurs escaliers de secours à Chinatown ou à Little Italy : on va dire que ça entre dans le cahier des charges.

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Et aussi ces passerelles de métro, dans le Queens,

         

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qui nous font bigrement penser aux ponts de Monsieur Eiffel, rouillées comme vous n’oseriez l’envisager et qui grincent pire que dans un polar de Chester Himes . DSC05178a


La nuit, là, je pense qu’il y aurait de quoi serrer un peu les fesses ; car même le jour, quand deux chauffeurs de taxi commencent à se prendre le chou, on passe son chemin, on verra plus tard…


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