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PETITS ENFANTS,
PETITS SOUCIS…
C’est une infirmière de la
clinique qui disait cela à Hélène cette semaine. Mais Hélène n’a pas vraiment
pensé et cru que le soucis qu’on se faisait pour son enfant était proportionnel
à la taille de celui-ci !
Car voilà que, rendant une
visite au docteur car « la petite » n’arrêtait pas de tousser, le
docteur en question de la clinique Sainte Marthe lui dit : « Et bien,
je vous garde et je vous fais intégrer le service de néonatalité tout de suite.
Héloïse a une bronchiolite…etc. »
C’est ainsi que les deux Hel ont passé une petite semaine en système clos. La grand-mère essayant de faire diversion et d’apporter un peu de l’extérieur.
Le papa, lui, était vaincu
par la maladie de sa petite chérie.
Il est vrai que maintenant
la technicité des moyens rend tout de suite les choses très spectaculaires.
Des prises de sang
immédiates (je n’ai pas pris la photo), des prélèvements organiques, des
aérosols jour et nuit, le bébé branché en permanence pour surveiller son taux
d’oxygène dans le sang, appareil qui sonne à la moindre alarme
et, le meilleur,
des séances de kiné respiratoire.
Cela consistait à ce
qu’une jeune femme essaye d’enfoncer Héloïse dans son matelas tellement elle
appuyait sur son petit thorax et, les expectorations se détachant, à aller les
chercher au fond de sa gorge. Hélène soutenant sa fille qui poussait des cris
caverneux et moi qui n’en menait pas large !
Résultat des
courses : La base des poumons s’est surinfectée ; le docteur passe aux
antibiotiques…
Affaire à suivre. Mais on s'en va, on se débranche.
Les deux Hel sont rentrées à la maison. Le père est soulagé.
J’avais souvent entendu ce
mot « bronchiolite »
prononcé par les mamans que je fréquentais à l’école. Il m’avait un petit air
innocent. C’était à mes yeux comme une bronchite mais en petit, une bronchite
d’enfant à vrai dire, avec une petite toux, un petit sirop par là-dessus et
l’affaire était jouée.
Et bien je n’ai pas aimé
que ce soit ma petite fille qui m’apprenne qu’une bronchiolite c’était un truc
vicieux, pas du tout adapté aux enfants.
Quand je pense que de
l’autre côté, Juliette inocule ses souris d’une saleté du même genre dans leurs
poumons pour surveiller leur résistance à je ne sais pas quoi ?
Ça me fait penser à la
comptine : « Si tous les gars du monde pouvaient se donner la
main… ».
A plus, vous tous qui me
lisez.
xxx
P.S. Je me suis offert un joli bouquet pour me réconforter un peu.