Mon voyage en Amérique (suite)
LE BOIRE, LE MANGER
ET AUTRES NOURRITURES…
Les mots me manquent pour
entamer ce chapitre que je croyais abondant.
Alors je décide de
commencer par cette photo (un peu trouble, excusez-moi !) de l'affichette qui se trouve
dans toutes les restrooms et qui, j’en décide ainsi, devrait garantir aussi
l’hygiène du propos.
Et rien de mieux que de
commencer par une saine colère que j’expurgeais dès le 3ème jour à
force d’agacement. Il s’agit d’un truc tout bête, répandu aussi dans nombre de
films américains et qui consiste à aller quérir dans toutes les circonstances
un truc à boire et à le trimballer avec soi. Ça se présente sous forme
d’un grand verre en carton dûment chapeauté d’un couvercle muni d’un tétoir,
boisson chaude ou froide et qui va vous hydrater pendant un moment puisque le
plus petit modèle est au moins de 25 cl ! Et nous voilà faisant les
magasins, prenant le bus ou le métro, conduisant (il y a toujours l’habitacle
pour mettre les godets dans les voitures), visitant un musée, bref partout avec
ce truc à la main. Quand il s’agit d’une boisson chaude, elle reste
désespérément chaude pendant une éternité, (j’aimerais bien, à ce titre, que
quelqu’un me dise pourquoi dans ma
théière chez moi, le thé se refroidit relativement vite et pourquoi dans un
godet en carton à -7° celsius à l’extérieur, le même thé reste bouillant si
longtemps ?!) de sorte que vous demeurez pendant la même éternité à tenter
de la boire, en vain… Vous aviez juste envie d’un petit café ! Bon, pas si
simple dans ce pays !
Celle-ci fut
délicieuse ! Smoothy de taro chez les chinois.
Et puisque l’on est à
Chinatown je vous montre quelques unes des denrées courantes que vous pouvez
vous procurer .
Appétissant tout plein .
Mais cela est mieux et
réellement délicieux mais il y a un tour de main pour le manger.
Un truc qui m’a amusé c’est qu’on me signale que mon petit dèj’ était constitué de vrais œufs . Quand même, ils font bien les choses chez MacDo !
Et je vous ménage une
petite transition maison en vous montrant cette photo
Où l’on voit à la fois des
cupcakes (vous savez, ces petits gâteaux dont les français raffolent maintenant
) et des fragments d’architectures.
En fait, nous sommes dans
le Queens , de l’autre côté de l’East River.
Nous avions pris cette décision avec Juliette : plutôt
que de visiter les musées tradi, aller vers les lieux où nous trouverions à
coup sûr de l’art contemporain.
Première rencontre : les moutons de Lalanne . Là on
se sent tout de suite hyper frenchy
Ils nous accueillent à
l’entrée de la fondation d’Emily Landau.
En fait, ce lieu ce serait comme une
révision magistrale et toujours bienvenue des artistes majeurs des années
60-70-80. Et puis, il y a toujours dans ces cas-là un Wharol ou un Rauschenberg
que l’on n’a jamais vu et « ça le fait ».
De sorte qu’au premier assortiment de soupes Campbell dans un super marché, la premières idée qui vous vient à l’esprit n’est pas d’en acheter une (elles sont pourtant délicieuses dans leur genre), mais de les prendre en photo-o-o !
Ensuite, direction PS1,
une annexe dédicacée du MoMA, toujours dans le Queens, où une petite faim nous attend :
Petits sandwiches de
musée, assez appétissants, non ?
chaque étage est dédié à
un support artistique et nous trouvons la disposition très touffue, très
chargée, parfois illisible, comme pour la rubrique « vidéos ».
On ressortirait de là un
peu trop décoiffé si, au rez-de-chaussée ne nous attendaient pas deux
formidables surprises . L’une sous forme d’une piscine. Mais bien truquée.
Et l’autre sous forme d’une expo photos, grands formats. L’artiste a pris en photo tous les gens qu’il rencontrait sur sa route. L’image de l’Amérique à la Kennedy en prend un sacré coup ! Sourire et dents blanches : on oublie…
Comme je n’ai pas pu
prendre de photos dans tous ces lieux, il me reste à vous parler d’une manière
illustrée du Musée de Hartford (Connecticut) Un peu de couleurs,
messieurs-dames, dès le hall.
Une Juliette à la sculpture.
Mais surtout, une
merveilleuse petite exposition, d’une grande qualité, de portraits exécutés par
Rembrandt van Rijn himself .
Nous avons beaucoup
apprécié ces quelques œuvres accrochées à la cimaise et Juliette plus
particulièrement un portrait de la seconde femme de Rembrandt et aussi la
servante de sa demeure : Hendrickje Stoffels (j’adore ces noms compliqués
imprononçables pour moi !). Beaucoup de douceur dans le visage, moi j’y ai
vu beaucoup d’humilité et de soumission et je crois que je n’ai pas vraiment
apprécié . J’ai préféré un portrait de femme au grand col de dentelle,
légèrement hautaine mais surtout avec des yeux dans le vague (quelque chose
qu’on ne voit pas souvent).
Faute d ‘illustrations visuelles , j’aime cet extrait de texte d’Eugène Fromentin concernant Rembrandt :
(sans doute faut-il passer dessus pour l’agrandir : je ne manage pas tout !)
Et puis, pour revenir à
des choses plus terre à terre mais qu’on n’aime pas moins (du moins moi), j’ai
adoré découvrir que la grande tradition des "diners" était bien vivante.
Les diners ce sont ces
restaurants au look de wagon carrossé où l’on trouve des banquettes, des juke
boxes à chaque table et où, dans les films, la serveuse vient à tout bout de
champ vous remplir votre tasse de café. Ça existe vraiment, ce n’est pas seulement
un vieux truc de road-movie !
En plein east-side, c’est extrêmement surprenant de voir cela qu’on croyait désuet au contraire bien vivant, où tous les publics américains semblent se donner rendez-vous : les jeunes, les familles, les retraités, ceux qui vont à Broadway ou simplement au cinéma, ceux qui ont juste de quoi payer leur classic burger-french fries-ketchup. De plus, la serveuse était si « cute », une vraie icône des années 60, une petite Marilyne en herbe. J’ai adoré ça.
Celui-là est celui de
l’aéroport .
Enfin, je clos le sujet en disant que la nourriture est bonne aux Etats-Unis .
…à suivre