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Compote aux épices
15 janvier 2010

Mon voyage en Amérique

Voyage, aéroports et péripéties

J’aime les aéroports, leur gigantisme, leur mégalomanie et comment les voyageurs s’accommodent de cela en y opposant le grouillement. J’aime le dédale des pistes qui la nuit s’ourle de lumières colorées, infiniment délicates. Et ces grands terrains vagues faits d’herbes et de vent qui les cernent, leur donnant un côté sauvage qui s’oppose à l’extrême urbanisation des cités qu’ils desservent.

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J’aime les avions au carénage rutilant; leur repos de grands oiseaux fatigués; j’aime leur décollage qu’ils amorcent comme des taureaux de corrida , pensifs, à l’arrêt, vibrant de toute leur carcasse puis fonçant à une allure folle vers la muleta du ciel pour s’élever comme les libellules. 

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J’aime être près d’un hublot pour pouvoir surveiller à tout instant la terre minuscule ou le ciel et ses nuages, l’aile et son hélice ou son monstrueux réacteur.

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Le voyage de l’aller dura 22 heures, et je n’arrivai pas très fraîche auprès de la pimpante Juliette, joliment encapuchonnée et munie d’un thermos de thé salvateur. L’escale à Chicago, malgré le jazz en live, m’avait achevée. Pourtant tout avait marché à ravir : j’avais du dire pour la énième fois avec mon air bonhomme que je ne venais pas poser de bombe dans ce pays, ce qui était parfaitement vrai, et que je ne transportais rien d’illégal…là, il valait mieux ne pas vérifier, mais les fromages de chèvres et le foie gras n’avaient pas encore transpiré d’une odeur suspecte.

Le retour fut moins rude. Entre Bradlay et Newark, nous eûmes droit à un petit de Havilland DHC-8-200 qui ne s’éloigna jamais trop du sol. DSC05308a Ce qui me permit d’apprécier le paysage tout empanaché de neige et semé de lacs gelés ou de rivières et la descente sublissime sur New-York. DSC05314a





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Ensuite, on passa à une autre forme de propulsion, avec un Boeing 767-400 où l’on nous nourrit et nous hydrata abondamment jusqu’au matin.

Une France blanche et frileuse m’attendait jusqu’à Dijon.

Magnifique. J’étais assez fraîche. Le voyage n’avait duré que 18 heures !.

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Commentaires
B
Moi je n'avais jamais entendu parler des voyages transatlantiques comme sait le faire Alberte ! <br /> Hélices, réacteur, mais tu ne nous a parlé du plus pittoresque, du plus frenchie des moyens de transport : le pédalo ... Là point de portique magnétique ni de fouille-au-corps, c'est seulement la bouée canard que l'on vérifie ... on regarde si le stock de rustines est suffisant.<br /> Bon ça y est, elle a traversé ! Ouf ... On attends la suite avec impatience ...
S
Tu n'es en effet pas la seule à avoir fait cette démarche puisque je sais que 41 visites ont eu lieu!<br /> Pas un seul commentaire, à part le tien et celui d'Hélène!<br /> Peut-être les gens de savent pas qu'il y a cette petite touche magique en bas de chaque nouveau message pour parler.<br /> Et je comprends que revenir à l'adresse mail de la personne qui écrit c'est ennuyeux.<br /> Je vais faire une petite annonce.<br /> Merci pour ton soutien; Bises
J
On te suit, te lit, te regarde nous dérouler le tapis de tes sensations voyageuses...<br /> <br /> Bises<br /> <br /> Ju'
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