Au confins de l'Isère et des Savoies
Il y a les aventurières au pied d'airain, telle Alexandra David Neel, qui parcourent monts et vaux, ou celle à l'âme forgée dans le bronze qui, telle Isabelle Autissier, affrontent les hurlants et les rugissants des vastes Océans. Évidemment, cela me fait rêver, me fait même me sentir meilleure je ne sais trop pourquoi; j'aime leurs yeux qui n'ont jamais froids, leur passeport qui ne connait pas les frontières...
Et puis il y a ceux et celles, bienheureux aussi, pour qui le dépaysement peut commencer au coin de la rue, l'exotisme dans la région d'à côté et l'aventure au détour d'un sentier de montagne. Je me range dans cette deuxième catégorie et dusse mon goût pour l'exceptionnel en pâtir, j'y trouve aussi une grande joie.
C'est ainsi que se déroula la semaine passée.
Le petit bonhomme de bois sculpté, tel un génie du lieu, nous a guidé vers les
perce-neige et le "labyrinthe".
Enfin, un certain jeu de lignes, sur fond de ciel, plut à nos yeux.
Je souhaite une bonne semaine à tous, avec une pensée un peu plus appuyée en tendresse et humour à ma famille.
Et mon élan vain et patient vers les absents.